Quels sont les signes d’une inflammation ?

4 / 5 ( 40
votes ) Une forme rare de cancer du sein, le cancer inflammatoire du sein est particulièrement agressif et est souvent diagnostiqué seulement tardivement. Il tire son nom de l’apparition du sein affecté, rouge et enflé, qui est similaire à celui causé par la mammite (infection mammaire).
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Différent des autres types de cancers dans sa progression rapide, le cancer inflammatoire se distingue également par ses symptômes atypiques.
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Plan de l'article
Cancer inflammatoire du sein
Le Cancer inflammatoire du sein , ou mammite carcinomateuse , représentent entre 1 % et 4 % des cancers du sein, avec une répartition mondiale non uniforme et une fréquence plus importante chez les femmes d’ascendance africaine.
Contrairement à d’autres types de cancers qui entraînent souvent la formation de grappes cellulaires statiques, le cancer inflammatoire a des cellules qui se déplacent dans les vaisseaux lymphatiques de la peau du sein.
Rapidement, ces cellules cancéreuses finissent obstruer les vaisseaux lymphatiques , générant un inflammation du sein.
Le taux de survie à 5 ans est de 30 à 50 %, un pronostic plus négatif que pour les autres cancers du sein.
Les causes de l’apparition du cancer inflammatoire ne sont pas encore connues : les théories virales, hormonales et génétiques ont été évoquées sans jamais prouvé.
(SOURCE : https://www.em-consulte.com/en/article/690668)
Les symptômes du cancer du sein inflammatoire
Les symptômes du cancer inflammatoire du sein se manifestent peu de temps après l’apparition de la maladie.
A pluralité de symptômes est déclenché simultanément, avec, en premier lieu, un changement dans l’apparence de peau du sein qui devient rouge (érythème), voire violacé.
La poitrine devient alors enflée, chaude et lourde, la peau s’épaissit et change son apparence en rembourrée (peau d’orange), le mamelon se rétracte vers l’intérieur (mamelon inversé) et une masse peut être observée dans l’aisselle ou la clavicule.
Ces symptômes s’accompagnent de douleurs, de démangeaisons ou de brûlures, ce qui les rend encore plus semblables à ceux d’un mammite commun et non cancéreux.
En fait, la mammite est souvent suspectée et traitée (inutilement), ce qui retarde le diagnostic du cancer et assombrit le pronostic.
Une fois détecté, le cancer inflammatoire est considéré comme cancer de stade 3B en raison de sa haute métastatique potentiel, c’est-à-dire le cancer qui est déjà avancé et a commencé à envahir les tissus voisins.
Diagnostic du cancer inflammatoire du sein
Le diagnostic du cancer inflammatoire du sein se fait davantage par l’observation de symptômes inflammatoires (rougeur, gonflement, douleur…) que par des symptômes typiques des cancers (présence de masses à la palpation).
Des examens semblables à ceux appliqués pour d’autres types de cancers sont ensuite programmés afin de déterminer le stade de progression de la maladie et de définir un protocole de traitement adapté.
Cela implique généralement un examen clinique du sein et de la santé générale du patient, une mammographie ou une échographie mammaire, une biopsie et une analyse cytologique.
Traitements du cancer inflammatoire du sein
Le traitement du cancer du sein inflammatoire est toujours personnalisé et varie donc d’un patient à l’autre. En général, un association des traitements est nécessaire pour fournir aux patients le meilleur pronostic, sinon le taux de survie à 5 ans est inférieur à 5%.
Le traitement de référence comprend une mastectomie complète associée à un désagissement axillaire, ainsi que la chimiothérapie néo-adjuvante (avant la chirurgie) et la radiothérapie.
Les chirurgies conservatrices, consistant en l’élimination de la tumeur cancéreuse en préservant le tissu mammaire sain, ne sont généralement pas possibles pour traiter le cancer inflammatoire du sein en raison de son potentiel métastatique élevé et un risque élevé de récidive.
La chimiothérapie néo-adjuvante est pratiquée avant la mastectomie pour éliminer les cellules cancéreuses présentes dans le sein et, le cas échéant, ailleurs dans le corps.
La chimiothérapie est également administrée après un traitement chirurgical (adjuvant) afin de réduire le risque de rechute.
Enfin, la radiothérapie est également pratiquée pour détruire les cellules cancéreuses qui peuvent rester dans les tissus voisins après la mastectomie. Ce traitement d’irradiation cible ensuite la poitrine, l’épaule et l’aisselle du patient, sur le côté où le sein a été enlevé.
Lorsque le cancer inflammatoire du sein est sensible aux hormones, l’hormonothérapie peut être combinée à des traitements pour offrir les meilleures chances de guérison du cancer.
Bien qu’il demeure le plus rare des cancers du sein, le cancer inflammatoire est aussi l’un des plus agressifs et dangereux.
Cependant, le pronostic n’est pas déterminé à l’avance : chaque patient répond différemment aux traitements et chaque cancer réagit également à sa manière.
En fin de compte, le principal défi posé par cette maladie réside à la fois dans son agressivité et dans les difficultés posées par son diagnostic, ce qui peut retarder la mise en œuvre d’un traitement approprié.
(SOURCE : https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/breast/breast-cancer/cancerous-tumours/inflammatory-breast-cancer/?region=qc)