Qu’est-ce que la pensée Heidegger ?

Plan de l'article
Heidegger, philosophe de l’être et de la réalité humaine
Table des matières
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- 1 Heidegger, philosophe de l’Être et de la réalité humaine
- 2 Heidegger et banalité quotidienne :
- 3 Heidegger, métaphysique et oubli de l’Être :
- 4 Oeuvres par Heidegger :
- 4.1 Pour aller plus loin sur Heidegger :
Martin Heidegger , philosophe allemand contemporain. La « réalité humaine », montre Heidegger , est souvent perdu dans la vie inauthentique, « banalité quotidienne » et « bavardage ». Mais elle peut aussi se retrouver dans son authenticité et s’ouvrir ainsi au mystère et à l’Être, source de toutes choses.
Heidegger et banalité quotidienne :
Heidegger a, dans Être et Temps (1927), décrit la condition de Dasein, cet être particulier par lequel l’Être a le pouvoir d’être là.
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— L’humain existant, jeté dans le monde et abandonné à lui-même (ce que Heidegger nom notre déréliction), est une réalité dont la nature doit être essentiellement concernée : ce qui signifie qu’il est constamment jeté en avant de lui-même, qu’il s’anticipe, qu’il ne coïncide jamais avec sa propre essence.
Voici une façon d’être et d’existence qui pourrait donner lieu à l’anxiété. Mais ce que veut précisément la « réalité humaine », c’est de s’échapper d’elle-même, de s’oublier, de cacher son être véritable.
— Cette dissimulation porte un nom : Inauthenticité.
« Être inauthentique, c’est justement se soustraire à ce que nous sommes.
« Qu’est-ce qu’on est ? une « préoccupation », une anticipation de nous-mêmes vers l’avenir, un être jeté dans le monde pour y mourir.
Ainsi, le Dasein se réfugie au milieu de la « banalité quotidienne », un univers facile où le « On » triomphe, l’anonymat sans originalité, la dissolution pure et simple des individualités.
« Dans cette banalité, il échappe à l’angoisse, une disposition affective fondamentale qui nous place avant le néant et devant notre propre mort, conçue comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude.
« Loin d’être, en effet, un événement banal, la mort se réfère à notre possibilité ultime, le noyau même de notre être.
Mais le Dasein est aussi le « là » de l’Être (« da » signifie « là » en allemand) : une conversion est donc toujours possible.
Heidegger, métaphysique et oubli de l’Être :
La philosophie de Heidegger est centré sur la différence entre Être et être, ce qui l’éloigne de l’humanisme classique.
L’Être, qu’est-ce que ça veut dire ? Ce terme fait référence à Heidegger , source fondamentale « spirituelle » de toutes choses, qui les éclaire et les éclaire de manière énigmatique.
Au contraire, les sumers sont les différentes réalités particulières :
— Être, présent participe du verbe être moyen : l’être concret, existant.
« Pourtant, parmi les différents « êtres » (une table, un outil, un animal, un livre…), il y en a un dont l’existence représente précisément un interrogatoire sur l’Être : le Dasein, le soutien de la question de l’Être et l’ouverture à cet Être.
► C’est, en effet, l’ouverture à l’Être qui est constitutive de l’homme et qui le caractérise.
► Néanmoins, cette ouverture est voilée et, d’ailleurs, constamment menacée :
L’être humain refoule ou oublie l’Être, préférant à lui des perspectives ou des vues empiriques, plus quotidiennes et rassurantes.
Cette menace est même à l’œuvre dans la métaphysique, cette étude de l’au-delà des phénomènes qui, depuis Platon et Aristote , parle d’être seulement dans la dimension de l’oubli.
► Mais l’oubli de l’être, le retrait de la véritable ouverture spirituelle, caractérisent au maximum nos cultures contemporaines.
En particulier, la technique de notre temps (qui se réfère à Heidegger , l’équipement de tout l’être et la connaissance elle-même, une certaine façon d’être par rapport à la vérité) exprime le vide ontologique le plus complet.
► La technique, loin de se référer uniquement aux différents secteurs de la production et de l’équipement de machines, englobe beaucoup d’autres domaines de l’être.
► Dans le monde de la technologie, l’homme, « le berger de l’Être », oublie sa véritable essence et sa destinée spirituelle.
Au-delà des attitudes inauthentiques, un retour à la remise en question de l’Être et du Spirituel est-il possible ?
— Ce retour, Heidegger le dessine comme le seul moyen par lequel l’homme peut une fois de plus déployer sa liberté.
— Ainsi, l’authenticité est esquissée, comme une possibilité pour la réalité humaine de se libérer des illusions du « On » et d’accéder à la vraie personnalité.
— C’est par rapport à l’Être que nous doivent nous repenser et repenser notre situation dans le monde.
Note : Heidegger a appartenu et collaboré activement avec le Parti national-socialiste jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cela doit être pris en compte lors de la lecture de l’œuvre, mais nous considérons qu’il faut dissocier l’œuvre de l’homme.
Œuvres de Heidegger :
— Être et Temps (1927)
— Qu’est-ce que la métaphysique ? (1929)
— De l’essence de la vérité (1943)
— Chemins qui ne mènent nulle part (1950)
— La question de la technologie (1953)
Pour aller plus loin sur Heidegger :
Heidegger Citations
Être et Temps
Analyse de la Lettre sur l’Humanisme
Code Bonus Australie (en anglais)
Qu’est-ce que l’existentialisme ?
Heidegger et le Dasein comme Lieutenant de l’Être
Heidegger sur le gardien ( en anglais)